Le sentiment de solitude est très souvent une caractéristique que partagent les personnes souffrant d'addiction. Or nous savons que la capacité d'être seul (en présence de l'autre maternel) conceptualisé par Winnicott se développe dans la prime enfance et que c'est son élaboration qui permet au sujet de faire l'expérience d'une solitude réelle et saine.

L'objectif de la réflexion est d'évaluer la capacité ou l'incapacité d'être seul des personnes souffrant d'addiction et donc de répondre à la problématique suivante : « la capacité d'être seul est-elle défaillante chez le sujet souffrant d'addiction ? »

• Première séquence : Apports théoriques sur le développement de la capacité d'être seul et ses répercutions relationnelles, la problématique addictive et ses conséquences – 2h00
• Deuxième séquence : Présentation de vignettes cliniques – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Les secrets de famille, les deuils impossibles, les traumatismes familiaux inconnus et non élaborés dont l'histoire mouvementée du XXe siècle a fourni tant d’occasions…. peuvent faire souffrir les générations suivantes, en les contraignant à l'enterrement d'un vécu inavouable car non représentable.

• Première séquence : Présentation de situations illustratives du thème - 2h00
  • À l'aide de situations cliniques, d'exemples littéraires ou historiques (Philippe Grimbert, Patrick Modiano, Ivan Jablonka, Daniel Mendelssohn...), ou de références théoriques (Abraham et Torok, Tisseron …) nous présenterons quelques particularités de cette clinique de la « crypte psychique », dans une perspective à la fois individuelle, familiale et transgénérationnelle.
• Deuxième séquence : Proposition d’axes thérapeutiques - 2h00
  • Proposition de quelques axes thérapeutiques permettant au sujet souffrant de pouvoir peu à peu élaborer ce qui, au départ n'était même pas « figurable » et transformer ainsi un symptôme en un récit familial et personnel, à l'image du beau récit d'Ivan Jablonka « Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus ».
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Comment parvenir à prodiguer des soins somatiques indispensables à la survie du patient lorsque celui-ci est en phase aiguë de sa maladie psychiatrique ?

• Première séquence : Illustration de cas cliniques – 2h00
• Deuxième séquence : Problématique des soins somatiquesen psychiatrie – 2h00
  • L’adhésion aux soins.
  • L’articulation entre professionnels.
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Le retour à la vie civile après avoir servi plusieurs années au sein des armées peut être une période difficile. Il peut parfois se développer un double traumatisme. Le traumatisme de ce qui a été vécu pendant l'engagement, que ce soit en caserne avec des situations de harcèlement, ou en OPEX. Un deuxième moment potentiellement traumatisant dans la vie d'un militaire est le moment de quitter l'armée. Quitter un milieu bordant totalement la vie psychique et physique de l'individu pour se retrouver tout à coup livré à lui-même dans la vie civile peut être terrifiant. Il semble nécessaire de mieux prendre en compte ce public sensible et de proposer un accompagnement - psychologique et social - pour celles et ceux qui en ont besoin et qui le souhaitent.

• Première séquence : présentation du lieu d'accueil et d'accompagnement pour les anciens militaires et leurs proches – 2h00
• Deuxième séquence : Illustration de cas cliniques - 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

L'Adamant est le centre de jour du secteur de Paris Centre, regroupant les quatre premiers arrondissements de Paris. Un accueil de jour, un bar, divers ateliers thérapeutiques y sont proposés. C'est à partir de ce centre de jour que s'organisent aussi des activités extérieures et des sorties thérapeutiques. Sa particularité : être une péniche flottant sur la Seine.

• Première séquence : Présentation de ce centre de jour, ses spécificités et ses projets – 2h00
• Deuxième séquence : L’avenir de la psychiatrie institutionnelle – 2h00
  • La question de l'avenir de la psychiatrie institutionnelle sera discutée, mettant en parallèle la gestion actuelle de la psychiatrie publique avec les contraintes imposées aux professionnels, et le sens que ces derniers souhaitent maintenir dans leur travail
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Contacté par la municipalité de Villeneuve-Saint-Georges en 2018 afin de prendre en charge les personnes s’alcoolisant sur la voie publique, le CAARUD Visa 94 a proposé un dispositif global de prise en charge. Pour cela, nous avons demandé et obtenu le financement d’une équipe mobile de RDR par l’ARS (DT94).

Malgré la crise sanitaire, l’équipe éducative a commencé le travail de rue, afin d’explorer le territoire dès 2020. Très rapidement, la file active a augmenté de manière exponentielle pour atteindre 120 personnes à la fin 2021. L’équipe a rencontré à plusieurs reprises la municipalité et l’ARS pour mettre en avant la nécessité de disposer d’une structure d’accueil. Mais la temporalité des institutions s’est révélée très longue par rapport à la complexité des problématiques sanitaires et sociales rencontrées par le public. Dans cette session, nous exposerons, comment, l’équipe mobile a mis en place des accompagnements médico-sociaux dans un contexte local marqué notamment par une politique de répression des publics addicts.

• Première séquence : Présentation et développement du « travail de rue » et de l’accompagnement des patients en situation de précarité – 2h00
• Deuxième séquence : Présentation du dispositif de RDR à Villeneuve Saint Georges – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

À partir de la projection du film Une rose en hiver, une présentation de Lucien Bonnafé sera exposée. Après l’hécatombe des malades mentaux qui eu lieu durant la Seconde Guerre Mondiale dans les asiles, Lucien Bonnafé et ses collègues (G. Daumézon, Ph. Paumelle, S. Follet, F. Tosquelles) ont élaboré, avec l’administration du bureau des maladies mentales (E. Aujaleu et M.-R. Mamelet) la politique de secteur psychiatrique qui organise le développement des soins ambulatoires. (Circulaire du 15 mars 1960) Lucien Bonnafé a notamment mis en place l’implantation préalable : « on commence le travail pour évaluer les besoins et on démarre le travail sans les lits ».

• Première séquence : Projection du film Une rose en hiver d’Alain Bouvarel et discussion autour des questionnements que soulèvent cette oeuvre – 2h00
• Deuxième séquence : Lucien Bonnafé et l’origine du secteur psychiatrique – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

L’expérience professionnelle et personnelle d’une Infirmière Diplômée d’Etat sera mise en parallèle avec celle d’une Infirmière de Secteur Psychiatrique. A partir de leurs parcours et de leurs vécus respectifs, la discussion permettra d’échanger autour de leurs spécificités mais aussi de leurs points communs.

• Première séquence : Parcours d’une IDE vers la psychiatrie, présentation à partir de l’expérience et du vécu de Mme Véronique Guarrigue – 2h00
• Deuxième séquence : Dialogue et échange avec une ISP, Mme Paulette Hochard – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

La personnalité des tueurs en série est marquée par certains points communs très bien décrits par le Dr Zagury : perversion, psychopathie, angoisse de néantisation et clivage. Le clivage du Moi est une des caractéristiques qui permet d’éviter l’effondrement psychotique. La clinique du clivage et les spécificités retrouvées chez les personnalités des tueurs en série seront exposées de façon théorique et illustrées à partir de cas cliniques, notamment ceux de Guy Georges, Michel Fourniret, Ted Bundy…

• Première séquence : La clinique du clivage, développement théorique – 2h00
• Deuxième séquence : Illustration à partir de cas cliniques – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Alors que la pandémie du Covid 19 survenue en 2020 perdure toujours à l’heure actuelle mais de façon moins intense, les conséquences sur le plan psychologique ne se sont pas faites attendre, entre confinement, confrontation à un avenir incertain et remise en question de projets. L’impact neuropsychiatrique sera explicité et discuté à travers les travaux de recherches en cours et d’exposé de cas cliniques.

• Première séquence : L’impact de l’infection au Covid 19 sur le plan neurologique et psychiatrique – 2h00
• Deuxième séquence : Les conséquences psychologiques du Covid et des mesures de confinement qui ont été imposées à la population – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Depuis un an, le CAARUD VISA 94 est partie prenante dans le projet « Jeunes vulnérables et conduites addictives en lien avec l’usage de drogues » financé par l’ARS. Ce projet est animé à la fois par des acteurs du champ de l’addictologie et des acteurs de la jeunesse. Il s’agit de co-construire des dispositifs de réduction des risques (RDR) à destination d’adolescents et de jeunes adultes suivis par l’ASE et des équipes de prévention spécialisée.

• Première séquence : RDR, une philosophie d’intervention – 2h00
  • Santé mentale, prises de risques et addiction chez les publics jeunes.
  • Projet de recherche action.
• Deuxième séquence : RDR pour un public mineur et jeune majeur – 2h00
  • RDR et équipes éducatives auprès de mineurs et de jeunes majeurs.
  • Mise en œuvre de dispositifs adaptés entre réactivité, souplesse et organisation.
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

À partir de la présentation d’un cas clinique rencontré sur son terrain professionnel, l’intervenant proposera de discuter le processus de « radicalisation ».

• Première séquence : Radicalisation et le phénomène complotiste – 2h00
  • Comprendre la radicalisation et le phénomène complotiste.
  • Comment la radicalité peut-elle s’articuler chez un sujet psychotique ?
• Deuxième séquence : L’expérience de l’altérité par le club thérapeutique – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Dans un contexte de développement de l’organisation hospitalière par pôle, l’intervenante présentera les évolutions en cours à l’hôpital du Vinatier (69).

• Première séquence : État des lieux et déroulement du projet du Pôle Ouest – 2h00
• Deuxième séquence : Nouvelles missions, mêmes professionnels : quels impacts ? – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.

Alors que le passage à l’acte violent des patients psychotiques cristallise de nombreuses inquiétudes dans les équipes soignantes et la société en général, cette journée se demandera si l’expérience nous permet de déterminer un profil du patient homicidaire et quelle est la collaboration possible entre la justice et le soin.

• Première séquence : Historique de 1910 à 2019 – 2h00
  • Présentation historique.
  • Illustration à partir de cas cliniques.
• Deuxième séquence : Passage à l’acte et homicides de patients psychotiques – 2h00
  • Les évolutions cliniques et législatives.
  • Illustration à partir de trois cas cliniques.
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.

Les expériences de confinement et de distanciation sociale liées à la pandémie de Covid-19 ont conduit les professionnels et les patients à inventer de nouvelles modalités d’échanges afin de garantir la continuité des soins et de l’accompagnement.

• Première séquence : Création d’un groupe WhatsApp au club thérapeutique – 2h00
• Deuxième séquence : Mettre en place des téléconsultations – 2h00
• Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
  • Répartis en sous-groupes, les participants seront invités à développer une réflexion éthique à partir de l’expérience présentée en première partie de journée.
  • Puis, une reprise en grand groupe permettra de mettre en regard ces réflexions avec la pratique professionnelle des participants.